Les édulcorants : définition et usages
A l’occasion des fêtes de fin d’année m’ont été posées, à plusieurs reprises, des questions sur les édulcorants (Aspartame, saccharine, acésulfame de potassium...). Provoquent-ils un phénomène de dépendance ? Sont-ils nocifs pour la santé ? En quoi consistent-ils réellement ?
Il est assez délicat de répondre précisément. Dès que l’on parle de nutrition ou de diététique, il y a de multiples réponses possibles, en fonction du cas de chacun, des phénomènes de mode (hélas), de l’influence des lobbys agroalimentaires et des découvertes scientifiques.
Définissons tout d’abord les édulcorants.
Il s’agit d’additifs alimentaires conférant aux aliments auxquels ils sont ajoutés, une saveur sucrée. Ces édulcorants peuvent être naturels (miel, sirop d’érable, sucre de canne, sorbitol...) ou de synthèses. Les édulcorants sont souvent classés en 2 catégorie :
Les édulcorants intenses (ou de synthèse) sont donc utilisés dans le but de conserver une saveur sucrée sans apporter autant d’énergie que du sucre. On retrouve ces substances essentiellement dans les produits allégés (ou encore light) et les produits soit disant « sans sucre » (bonbons, sodas, confitures...), dans certains produits industriels (céréales pour petit déjeuner, crèmes glacées, …) et dans des médicaments.
Les édulcorants sont appréciés des personnes en surcharge pondérale, des personnes souffrant de diabète mais aussi de personnes qui pensent juste mieux contrôler leur ligne en les consommant.
Il est assez délicat de répondre précisément. Dès que l’on parle de nutrition ou de diététique, il y a de multiples réponses possibles, en fonction du cas de chacun, des phénomènes de mode (hélas), de l’influence des lobbys agroalimentaires et des découvertes scientifiques.
Définissons tout d’abord les édulcorants.
Il s’agit d’additifs alimentaires conférant aux aliments auxquels ils sont ajoutés, une saveur sucrée. Ces édulcorants peuvent être naturels (miel, sirop d’érable, sucre de canne, sorbitol...) ou de synthèses. Les édulcorants sont souvent classés en 2 catégorie :
- les édulcorants de charge : substances apportant moins d’énergie que le sucre (saccharose) tout en ayant le même volume. Ils regroupent les "polyols" (sorbitol, mannitol, xylitol...). On les retrouve souvent dans les bonbons sans sucre (chewing-gum notamment).
- les édulcorants intenses : substances possédant un goût très sucré (pouvoir sucrant de 100 à 300 fois supérieur à celui du saccharose) et apportant peu d’énergie. Cette catégorie regroupe l’acésulfame de sodium, l’aspartame, la saccharine, l’acide cyclamique... Ce sont les édulcorants de synthèse.
Les édulcorants intenses (ou de synthèse) sont donc utilisés dans le but de conserver une saveur sucrée sans apporter autant d’énergie que du sucre. On retrouve ces substances essentiellement dans les produits allégés (ou encore light) et les produits soit disant « sans sucre » (bonbons, sodas, confitures...), dans certains produits industriels (céréales pour petit déjeuner, crèmes glacées, …) et dans des médicaments.
Les édulcorants sont appréciés des personnes en surcharge pondérale, des personnes souffrant de diabète mais aussi de personnes qui pensent juste mieux contrôler leur ligne en les consommant.
Edulcorants intenses et effets sur l'organisme
Ici commence la partie plus délicate. En effet, les édulcorants défrayent souvent la chronique à propos de leurs conséquences sur la santé.
Les conséquences sur l’organisme sont principalement liées au mode et fréquence de consommation, à la quantité consommée ainsi que de l’état physiologique du consommateur.
En tant que thérapeute je préfère déconseiller l’emploi des édulcorants et/ou de denrées en contenant, même pour des personnes diabétiques*. Le corps humain est une merveille de fonctionnement qui ne doit pas être trompé par des leurres. Si tromperie il y a, il s’ensuit des dérèglements.
Consommés exceptionnellement, les édulcorants de synthèse ne semblent pas avoir d’effets négatifs sur l’organisme.
Par contre, consommés en grande quantité (au moins une fois par jour) et fréquemment (tous les jours), il semblerait que les édulcorants soient impliqués dans des dysfonctionnements.
Que se passe-t-il quand nous ingérons des aliments ? Pour faire simple, l’organisme reconnaît chaque composants, le métabolise, le transforme, le stocke et/ou l’élimine. Durant la digestion, des signaux sont envoyés au cerveau « métabolisme en cours, merci de ne plus approvisionner » : nous avons atteints le point de satiété, nous n’avons plus faim, nous arrêtons de manger. Mais, avec les édulcorants, le système de signal est faussé car l’organisme ne reconnaît pas ces molécules (pas de récepteurs cellulaires pour les édulcorants) ou ne reconnaît pas avoir atteint ses besoins énergétiques. Les signaux de satiété ne sont pas envoyés à temps, on continue de manger… et on mange plus que nécessaire. A moyen terme, une prise de poids est, hélas, inévitable.
A ceci, peut s’ajouter un phénomène de dépendance (psychologique) car le consommateur de produits édulcorés s’habitue au goût sucré et recherchera en permanence cette saveur.
Conséquences plus néfastes pour l’organisme : d’après des études réalisées aux Etats Unis (cf bibliographie), une consommation élevée d’édulcorants de synthèse causerait des maux de tête ; nausées ; troubles de la vision ; malaises (pouvant aller jusqu’à des crises d’épilepsie) ; irritations cutanées (dermatite, psoriasis…) ; hypertension ; affaiblissement général de l’organisme (asthénie) ; troubles neurologiques ; troubles atteignant le foie, le pancréas, les reins, le cœur, les poumons et le cerveau ; ainsi que des cancers.
Cette liste n’est pas exhaustive mais amène à s’interroger sur l’intérêt de consommer des produits qui se révèlent toxiques pour l’organisme et le fœtus en situation de grossesse.
Ceci étant dit, chacun d’entre nous est libre de ses choix de consommation.
Si vous préférez utiliser des édulcorants, rappelez-vous :
Et comme récompense pour avoir lu ce post jusqu’au bout, je vous propose une petite liste des édulcorants (naturels et synthèses) classée de la proposition la plus acceptable à la moins acceptable (d’un point de vue santé).
Les conséquences sur l’organisme sont principalement liées au mode et fréquence de consommation, à la quantité consommée ainsi que de l’état physiologique du consommateur.
En tant que thérapeute je préfère déconseiller l’emploi des édulcorants et/ou de denrées en contenant, même pour des personnes diabétiques*. Le corps humain est une merveille de fonctionnement qui ne doit pas être trompé par des leurres. Si tromperie il y a, il s’ensuit des dérèglements.
Consommés exceptionnellement, les édulcorants de synthèse ne semblent pas avoir d’effets négatifs sur l’organisme.
Par contre, consommés en grande quantité (au moins une fois par jour) et fréquemment (tous les jours), il semblerait que les édulcorants soient impliqués dans des dysfonctionnements.
Que se passe-t-il quand nous ingérons des aliments ? Pour faire simple, l’organisme reconnaît chaque composants, le métabolise, le transforme, le stocke et/ou l’élimine. Durant la digestion, des signaux sont envoyés au cerveau « métabolisme en cours, merci de ne plus approvisionner » : nous avons atteints le point de satiété, nous n’avons plus faim, nous arrêtons de manger. Mais, avec les édulcorants, le système de signal est faussé car l’organisme ne reconnaît pas ces molécules (pas de récepteurs cellulaires pour les édulcorants) ou ne reconnaît pas avoir atteint ses besoins énergétiques. Les signaux de satiété ne sont pas envoyés à temps, on continue de manger… et on mange plus que nécessaire. A moyen terme, une prise de poids est, hélas, inévitable.
A ceci, peut s’ajouter un phénomène de dépendance (psychologique) car le consommateur de produits édulcorés s’habitue au goût sucré et recherchera en permanence cette saveur.
Conséquences plus néfastes pour l’organisme : d’après des études réalisées aux Etats Unis (cf bibliographie), une consommation élevée d’édulcorants de synthèse causerait des maux de tête ; nausées ; troubles de la vision ; malaises (pouvant aller jusqu’à des crises d’épilepsie) ; irritations cutanées (dermatite, psoriasis…) ; hypertension ; affaiblissement général de l’organisme (asthénie) ; troubles neurologiques ; troubles atteignant le foie, le pancréas, les reins, le cœur, les poumons et le cerveau ; ainsi que des cancers.
Cette liste n’est pas exhaustive mais amène à s’interroger sur l’intérêt de consommer des produits qui se révèlent toxiques pour l’organisme et le fœtus en situation de grossesse.
Ceci étant dit, chacun d’entre nous est libre de ses choix de consommation.
Si vous préférez utiliser des édulcorants, rappelez-vous :
- qu’ils ne sont pas tous compatibles avec une élévation de la température. Il est préférable d’ajouter l’édulcorant en fin de cuisson, une fois la température de la denrée abaissée ;
- qu’il est préférable de les stocker à l’abri de la lumière dans un endroit frais et ne pas attendre trop longtemps pour les consommer.
Et comme récompense pour avoir lu ce post jusqu’au bout, je vous propose une petite liste des édulcorants (naturels et synthèses) classée de la proposition la plus acceptable à la moins acceptable (d’un point de vue santé).
*En ce qui concerne les personnes diabétiques, les régimes alimentaires sont revus de telle sorte à permettre la consommation d’une petite quantité de sucre au quotidien (attention : cet apport de sucre est inclut dans la ration de glucide autorisée et non en plus de la ration).
** Une consommation importante a des effets laxatifs.
***La stévia (plante dont les feuilles possèdent un pouvoir sucrant naturel. Vendu sous forme de feuilles séchées et broyées ainsi que sous forme d’extrait normalisé _ extraction du composant majeur le Rebaudioside A_ constitué d’une poudre blanche) figure dans la catégorie « acceptable mais ne pas abuser » car elle pourrait causer des allergies chez les personnes sensibles aux plantes de la famille des astéracées (pissenlit, marguerite...). Elle est aussi connue pour être une plante abortive si consommée en grande quantité. Et comme toute nouveauté, la stévia a le vent en poupe... comme l’aspartame il y a quelques années...
** Une consommation importante a des effets laxatifs.
***La stévia (plante dont les feuilles possèdent un pouvoir sucrant naturel. Vendu sous forme de feuilles séchées et broyées ainsi que sous forme d’extrait normalisé _ extraction du composant majeur le Rebaudioside A_ constitué d’une poudre blanche) figure dans la catégorie « acceptable mais ne pas abuser » car elle pourrait causer des allergies chez les personnes sensibles aux plantes de la famille des astéracées (pissenlit, marguerite...). Elle est aussi connue pour être une plante abortive si consommée en grande quantité. Et comme toute nouveauté, la stévia a le vent en poupe... comme l’aspartame il y a quelques années...
Sources:
www.dorway.com (en anglais)
www.anses.fr
"sugar : the bittter truth". Dr. Robert Lustig's
"Aspartame et autres édulcorants" par Jean Luc Darrigol, éditions Chariot d’Or
www.dorway.com (en anglais)
www.anses.fr
"sugar : the bittter truth". Dr. Robert Lustig's
"Aspartame et autres édulcorants" par Jean Luc Darrigol, éditions Chariot d’Or